L'être humain et sa fuite en avant dans et par l'artificiel.

 

L'être humain, dans sa quête de progrès et de confort, naturelle d'un premier abord, mais ensuite motivée par l’ego et poussé par la manipulation de ce monde, a cherché à remplacer tout ce qu’il trouve dur et difficile dans la nature par un monde contre nature.

Il a remplacé la terre nourricière par un système monétaire, le ciel et les étoiles qui nous guidaient en politique, les lois de l’univers dans la justice, le juge et les tribunaux, le lien avec la vie en lien avec les smartphones, l’IA et la technologie, les robots.

Les rivières et les fleuves, les forêts autrefois honorés, sources de vie, objets de culte, élevés au rang de divinités sont aujourd'hui domptés, pollués, asséchés.

Les enfants n'apprennent plus de l'expérience, de la nature, de l'épreuve ou du professeur qui est la vie elle même, puisque enfermés, sans bouger, parler, pisser toute leur enfance formater à l'obéissance et l'acceptation de ce qu'ils ne sont pas, puis on leur bourre le crâne à l'école de "savoirs", de concepts et autres multitudes d'informations aussi inutiles que décevantes faisant écran à la vérité même.

Il a ainsi abandonné son pouvoir et sa compréhension de la vie à des créations humaines de plus en plus déformées et anti naturelles.

Dans tout ce que nous avons créé, pensé ou organisé pour nous sentir plus libres, plus en sécurité, plus vivants, y a-t-il aujourd’hui quelque chose qui a fonctionné ou au contraire qui a empiré les choses?

En voulant être plus libre, il est devenu esclave, en voulant se protéger de la nature, il est devenu son propre prédateur. En voulant être plus efficace et plus intelligent, nous sommes aujourd’hui complètement perdus et ignorants de l’évidence. A force de rechercher toujours plus de bonheur, plus de plaisir, plus de sensations, il est devenu malheureux, insensible et dépravé. Un poulet sans tête, un mort-vivant, un fou qui court partout et s'exprimant dans un système qui lui ressemble, ou courbé, résigné, pâli, vide, se conforme à tout ce qu'on lui ordonne de faire et de penser.

Il n'est plus un être actif faisant partie d'une communauté, plus un citoyen d'un pays ou un humain de l'humanité mais bien un simple consommateur, le consommé, l'utilisable et le jetable d'un système qui se nourrit de lui sous l'illusion de le servir.

Lesquelles de nos créations, nos pensées, sont vivantes, sont reconnues et vues par la vie ou par l'univers. L'argent, les frontières, tous nos dispositifs mécaniques, robotiques qui détruisent la nature?

Ces choses sont-elles vues et reconnues par la vie?

De plus en plus détaché de lui-même et de la vie, vide, inconscient, perdu, s'arrête-t-il cinq minutes pour assimiler, constater, voir l'ampleur du désastre et comprendre ce qui est évident?

Non, il invente encore plus de choses, de pensées, de punitions, de règles, il interprète déclare, juge, maitrise, organise comme si il était dieu et que rien ne l'arrêtera..

Croyons nous vraiment que cela tiendra, croyons nous que une plante ou un arbre sorti de terre continue à vivre.

Maintenu chimiquement comme on bourre de médocs la population peut être mais est il encore vivant?

Croyons nous que cela n'a aucune conséquence sur l'âme, la vie, l'univers. Pensons nous vraiment que nous sommes isolés de tout avec tout pouvoir sur tout.

Si c'est le cas les choses vont se compliquer pour nous.

L'être humain pense que ce qu'il voit est a lui, qu'il peut le prendre, se l'approprier, plus, encore plus, au point de ne plus en laisser à certains de son espèce et aux autres espèces avec qui il partage la planète.

Est ce là un comportement évolutif et porteur, salvateur pour l'espèce humaine?

Un principe de l'univers oublié de beaucoup est celui de la poupée russe, dedans, dedans, dedans...ce qui signifie que ce que vous faites vous est déjà fait.

Chaque chose et être ont un rôle dans la nature, une place un intérêt, remplissons nous le nôtre aujourd'hui, à quoi, en quoi servons nous la vie, la nature aujourd'hui?

Pensons nous vraiment que la vie, la nature garde ce qui ne sert pas ou ne s'adapte pas, qu'elle n'aurait pas le pouvoir d'effacer l'être humain?

Dans la nature il y a toujours un remède pour que les animaux et végétaux se déparasitent.

Nous vivons aujourd'hui le déparasitage de la planète, accompagnons la en nous transformant avec elle sinon il y a de fortes chances qu'elle nous rejette. Voir rejette toute l'humanité.

Ce monde veut imiter la vie, mais qui imite la vie sinon une machine, qui est entrain de prendre possession du monde sinon une mémoire artificielle, une mémoire de robot, le contraire du vivant, l'anti-vie, le diable diront certains.

N'avez-vous pas l'impression de vous diriger vers quelque chose de semblable à la plupart des scénarios de films de science fiction, froids et sombres, où cyborgs et machines dominent, où l'être humain, la vie, l'organique n'est plus que le carburant de la machine?

Christophe💫